En 2008, j’ai regardé un enregistrement de l’émission envoyé spécial consacrée à la pomme de terre. Qu’y apprenons-nous ? Que la pomme de terre fut découverte au Pérou il y a plus de 7 000 ans.
Aujourd’hui, en France, la majorité des patates sont lavées industriellement dans de grandes machines avant d’être vendues, couvertes en sus d’un anti-germes et gazées au zyklon B censé tuer tout être vivant. Bref, la patate doit répondre à cet adage : « Sois belle et ne salis pas ! »
Une fois qu’elle a été lavée, les consommateurs ne font plus la différence entre les vieilles pommes de terre et celles nouvelles; cependant les premières devraient être pourtant beaucoup moins chères.
Nous avons vu qu’autrefois, chaque terroir possédait sa variété, témoins la bonnotte de Noirmoutier ou la saucisse dont un vieux conservateur d’espèces anciennes garde précieusement des tubercules. Un cuisinier fait une grande différence entre les espèces et les choisit avec soin en fonction de ses préparations.
La papa, disent les péruviens, remonte à très loin. Son arrachage était jadis précédé d’un rite : le chaman recevait des offrandes. Cette papa est aussi nommée chuñoo au Pérou, ce qui signifie désespoir de la bru. Dans ce pays, un institut conserve toutes les variétés de pomme de terre et les distribue gratuitement à qui en demande.
Puisse nos semenciers cupides et vendant des graines hybrides pour empêcher la perpétuation des semences en prendre de la graine !
https://www.youtube.com/watch?v=8FyUJqthXmQ
2010