Bernard Lavilliers chante Saint-Etienne et ses mines :
« On n´est pas d´un pays mais on est d´une ville
Où la rue artérielle limite le décor
Les cheminées d´usines hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style
La misère écrasant son mégot sur mon cœur
A laissé dans mon sang la trace indélébile
Qui a le même son et la même couleur
Que la suie des crassiers, du charbon inutile
Les forges de mes tempes ont pilonné les mots
J’ai limé de mes mains le creux des évidences
Les mots calaminés crachent des hauts-fourneaux
Mes yeux d´acier trempé inventent le silence
Je me saoule à New York et me barre à Paris
Je balance à Rio et ris à Montréal
Mais c´est quand même ici que poussa tout petit
Cette fleur de grisou à tige de métal
On n´est pas d´un pays mais on est d´une ville
Où la rue artérielle limite le décor
Les cheminées d´usines hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style. »
Le dernier jour de juillet, je suis allée en compagnie d’autres adhérents du G.E.M. à Saint-Etienne visiter le musée de la mine sur le site du puits Couriot à une encablure de la gare du Clapier. Classé monument historique et musée de France, cet ensemble patrimonial présente deux crassiers et un chevalement édifié en 1914. La jeune guide Tess nous a fait découvrir le grand lavabo dit « salle des pendus » où sont suspendus en l’air des paniers métalliques, le casque, les claquettes de bois et les vêtements des mineurs déscendus puis remontés en début et fin de chaque journée de labeur, la lampisterie, la salle des machines et les reconstitutions de galeries à différentes époques de l’histoire ce site. Ce dernier puits stéphanois fut fermé en 1973. Le lien ci-dessous vous permettra de visualiser bien mieux notre visite qu’un compte-rendu écrit. Il vous suffira de cliquer sur ce lien.
http://www.youtube.com/watch?v=jvgs2V7L4Kk
Juillet 2014
Je me souviens de mon séjour au Musée de la Mine à cause de l’ambiance froide qui y règne : la visite commence comme tu l’évoques par l’atmosphère de la bien nommée « salle des pendus », continue dans le vieil ascenseur qui descend dans les souterrains, et longe les rails des chariots en compagnie des mineurs.
A voir.
Je me souviens de mon séjour au Musée de la Mine à cause de l’ambiance froide qui y règne : la visite commence comme tu l’évoques par l’atmosphère de la bien nommée « salle des pendus », continue dans le vieil ascenseur qui descend dans les souterrains, et longe les rails des chariots en compagnie des mineurs… à voir.