Plongez dans un bain à la Renaissance !


Même à cette époque, on avait un minimum d’hygiène… Les étuves, ces bains publics, ont été reconstituées par le camp de l’Isle de Lioussac, place du marché couvert au Puy, le temps des fêtes. L’occasion de se jeter à l’eau !
Contrairement aux idées reçues, on se lave à la Renaissance et on prend des bains. Les étuves sont très fréquentées et, au milieu des rires et des éclaboussures, on savonne les clients avec application alors que ces derniers dégustent du saucisson en sirotant de l’hypocras, confortablement installés dans un bac d’eau fumante et parfumée.
Le succès des étuves est tel qu’il faudra rapidement mettre le holà, de nombreux hommes d’église appréciant particulièrement le service qui sombre parfois dans une sensualité bien loin de leurs voeux de chasteté !
L’Etat décide de fermer ces étuves sous prétexte que ces bains publics pourraient être vecteurs de grandes épidémies.
http://www.zoomdici.fr/actualite/Video-plongez-dans-le-bain-du-Roi-de-l-Oiseau-id138917.html
Comme le thème des 29èmes fêtes est axé sur les métiers de la Renaissance, les camps de Lioussac et de l’Estrapade ont investi la place du marché couvert et proposent diverses démonstrations des métiers de l’époque gravitant autour de l’hygiène. On retrouve ainsi un barbier, un coiffeur; un fabricant de parfum et donc nos étuviers.
Six personnes peuvent profiter de l’étuve qui fait 1,60 cm de diamètre pour 60cm de haut.  » Il y a donc largement un mètre cube d’eau » confie le capitaine de l’Isle et «  »il faut facilement trois heures pour remplir l’étuve. »
L’eau était changée une fois par jour, le matin de préférence, pour des raisons d’hygiène. Idem pour les drains servant à filtrer. On utilise à l’époque des éponges grossières pour le corps et des &éponges plus fines pour le visage. Il existait alors eux types de prestations : soit un bain sec (qui consiste à se frotter avec du sable), soit un bain humide, en fonction des moyens de chacun. Pour les bains humides, l’entrée était fixée à quatre deniers.
Le phénomène était pincipalement urbain car seules les grandes villes possédaient des bains publics. Quant aux nobles et aux bourgeois, ils avaient souvent leurs étuves personnelles.
Pendant les frêtes, tpit le monde pouvait venir assister à une séance de bain public, avec des explications proposées par un expert.

Septembre 2014




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