Raiatea

Si vous allez un jour aux antipodes de la France, en Polynésie française,  comme l’a fait la famille Rousset-Gouin durant quelques années, je souhaite que mon texte vous soit utile…
La baie de Faaora, où la mer pénètre profondément l’île de Raiatea, est un fouillis de verdure où les plantes cultivées, indigènes et importées se côtoient et s’enchevêtrent, toujours cernées par une nature exubérante.

A 220km à l’ouest/nord-ouest de Tahiti, Raiatea (200Km2 ) est la plus grande des Iles sous le Vent. Elle compte, avec environ 8 560 âmes, à peu près la même population que Moorea. Son chef-lieu, Uturoa, deuxième ville du Territoire, rassemble une grande partie des habitants; dans le reste de l’île parsemé de noyaux de peuplement plus que d’agglomérations, les quelques villages et les hameaux sont disposés dans les cocoteraies de la plaine littorale et ne se reconnaissent souvent qu’à leur temple en bordure de route comme celui à gauche ici.
Volcan éteint depuis deux millions d’années, d’aspect plus jeune que celui des autres Iles sous le Vent, Raiatea est dominée par une chaîne de 800 mètres d’altitude moyenne, qui s’étend des plateaux du Temehani, au nord, jusqu’aux monts Tepatuarahai (945 m) et Tefatoaiti (1 017 m) au sud, et se prolonge en crêtes jusqu’à l’extrémité de l’île. Une autre transversale, orientée sud-ouest/nord-est se divise à partir du mont Oropiro (824 m) en deux lignes montagneuses enserrant la vallée de Vaiaito qui aboutissent à Opoa, lieu prestigieux des anciennes croyances.
Des chaînons en dos d’âne, des plateaux entaillés de ravins formés par les anciennes coulées ont construit un relief complexe, difficile à saisir d’emblée à moins d’en effectuer le vol. Les terres hautes sont couvertes d’une brousse jaune, mais les vallées profondes et bien arrosées gardent une belle végétation.

Un récif-barrière de 15 à 20 m de large isole Raiatea et l’île voisine de Tahaa dans un lagon commun,  beaucoup plus étendu que celui des Iles du Vent. Huit passes coupent le récif autour de Raiatea en face des vallées importantes et sont le plus souvent flanquées de plusieurs motu, couverts de bouquets de cocotiers, de buissons et pandanus et de quelques beaux arbres qui font le charme des promenades en pirogue. Les côtes, extrêmement découpées, sont creusées de baies profondes et, à la hauteur des grandes passes, la mer pénètre jusqu’aux rivières en  formant de longues rias : Faaroa, Opoa, Faatemu, phénomène qui distingue Raiatea des autres îles de la Société.
Raiatea, « ciel clair« , était autrefois appelée Hawaï, nom de la terre mythique d’où partirent les anciens Maohi à la rencontre du soleil levant. Ce nom se retrouve dans d’autres pays peuplés par des Polynésiens : Savaii aux Samoa, Habai  aux Tonga, Havaiki (ancien nom de Farakava) dans les îles Tuamotu, aux Marquises, en Nouvelle-Zélande et dans l’archipel des Hawaii. Peut-être arrivera-t-on un jour à préciser, avec un faisceau plus larges d’indices matériels, les routes multiples qui ont conduit les hommes de l’ouest vers les îles du grand Océan…
Les Iles sous le Vent, et particulièrement Raiatea, la « sacrée », sont considérées localement comme l’origine des Iles du Vent. Selon les traditions, Raiatea est le « berceau des terres » dont les fragments détachés ont formé Tahaa sa jumelle, puis Moorea et Tahiti qui ont nagé comme des poissons jusqu’à leur emplacement actuel. Ces poétiques légendes témoignent de l’existence d’un centre ancien de diffusion humaine et culturelle dans le rayon assez rapproché des îles de la Société, ce qui n’exclut pas nécessairement des relations directes de Tahiti aux autres archipels.
L’influence politique et religieuse de Raiatea est nette, en tout cas à partir des XVII° et XVIII° siècles, où le culte nouveau du dieu Oro, appelé à remplacer le vieux et lointain créateur Taaroa, se répand aux Iles du Vent à partir du marae d’Opoa. Ici réside le grand maître des sociétés des Arii, chefs descendant des dieux, appuyés sur un clergé puissant. Ce système aristocratique se généralise et s’affermit grâce à un réseau matrimonial entre familles régnantes des îles.
Sans qu’on puisse départager les influences respectives de Raiatea, de Huahine et de la belliqueuse Bora-Bora, il semble que la place prédominante du marae d’Opoa, centre d’une « Alliance amicale » qui unit les Iles du Vent et sous le Vent, les Australes, Rarotonga (îles Cook), Rotuma (îles Tonga) et Te Aoteeoroa (Nouivelle-Zélande), mette en évidence le rôle régional joué par Raiatea.
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Ces liens n’empêchaient d’ailleurs pas les guerres incessantes et sanglantes de clans rivaux,  exaltées par des chants qui excitaient les esprits et les cœurs. Le capitaine Cook vint plusieurs fois à Raiatea en visitant les Iles sous le Vent : en juillet 1769 à Opoa même; en septembre 1773 lorsqu’il accepta d’embarquer Mai, qui sera le premier Tahitien à connaître l’Angleterre; en juin 1774  et enfin de novembre à décembre 1977, avant son départ pour les Hawaï où il trouva la mort.
Après l’établissement du protectorat de la France sur Tahiti, les Iles sous le Vent garderont leur indépendance sous influence anglaise. Elles entrent dans le système français en 1888 en conservant pendant quelques années leurs lois, leurs tribunaux et la qualité de « sujets ». Autrefois divisée en huit districts, selon la tradition polynésienne,  Raiatea est maintenant divisée en trois communes : Uturoa, le chef-lieu, Taputapuatea sur la la côte est et Tumaraa sur la côte ouest.
L’île vit de la vanille  qui l’enrichit, des cultures vivrières, du coprah, de la pêche et de l’élevage des bovins à Avera et Tevaitoa.
Le  village d’Uturoa, au XIX° siècle, se trouvait tout au nord et s’est ensuite développé grâce à la proximité d’une passe favorable et à de bons mouillages. Le missionnaire anglais John Williams y fonda une mission en 1818, établit un code, créa une école et fit cultiver la canne à sucre et le tabac pour l’exportation en Australie. Son influence fut très forte sur la population et la famille régnante quitta Opoa pour habiter près de la mission.

Sous l’administration française, Uturoa est devenue la résidence du chef de subdivision des Iles sous le Vent. Dotée d’un aéroport, elle est reliée tous les jours par avion à Papeete, avec des escales dans les îles voisines qui se trouvent à quelques milles les unes des autres.
Un port de commerce pour les ferry et les cargos, un port de plaisance, un hôpital, des services administratifs, des écoles et un quartier commerçant la placent, à l’égard des villages que sont les chefs-lieux d’autres îles, au rang de petite capitale.
Le tour de la localité est néanmoins assez vite fait. Venant de l’aéroport, de larges voies de pénétration conduisent au centre. Ne pas manquer de s’arrêter à la Marina « The Mooring » d’Apooiti qui loue des bateaux de croisière et où relâchent les voiliers de passage. Le mont Tapioi (294 m) qui domine Uturoa de sa forme massive et de son relais de télévision, réserve une belle vue panoramique sur le lagon, Tahaa et Huahine (accès par une piste de quelques kilomètres pour véhicules 4×4).  la ville n’est pas spectaculaire mais animée par de nombreuses boutiques, des restaurants et de petits hôtels. Le marché ouvert mercredi, vendredi et dimanche est bien approvisionné en produits locaux : viande, œufs, lait, poissons, fruits de mer,  légumes et fruits venus en partie de Tahaa d’où sont originaires beaucoup de marchands qui passent le chenal pour vendre et pour s’approvisionner. Une colonie chinoise est établie ici dans tous les secteurs de la distribution et des services. Longtemps,  elle a gardé sa langue et ses coutumes, mais les enfants joyeux qu’on voit entrer et sortir de l’association Kuo Min tang paraissent parfaitement assimilés.
sortie sud de la ville, dans la baie de Tupua, l’hôtel « Bali Hai » met à la disposition des touristes de jolis bungalows sur le lagon et son organisation d’excursions. Des marches sur le feu, rite traditionnel de purification qui a disparu des autres îles, ont lieu ici.
Dans un paysage tropical à terre rouge, la ville se prolonge en quartier résidentiel avec des jardins fleuris dans la pente, des collines boisées de cocotiers et de falcata comme vous le voyez à votre gauche.
Une route de ceinture de 150 km environ et en partie revêtue suit étroitement les côtes et les innombrables baies de Raiatea. Pour le touriste pressé qui dispose de peu de temps et doit se contenter d’une série de coups d’œil, une excursion d’une demi-journée est suffisante; mais une journée est nécessaire à ceux qui souhaitent s’arrêter photographier et pénétrer si peu que ce soit dans l’intérieur.
La côte orientale présente, en dehors d’un mémorable marae, les plus beaux paysages de l’île et bien d’autres sites en rapport avec l’histoire des chefs et la vie des hommes. Vairahi qui fut la résidence de la reine Pomare lorsqu’elle s’exila en janvier 1844 lors de l’établissement du protectorat. Elle ne rentra à Tahiti que trois ans plus tard.
Au sud de la baie de Vairahi, la  vallée de  Mi Miti Aute, qui descend des plateaux du Temehani, renferme en amont une zone d’habitats anciens  et, en aval, de nombreux outils de pierre qui ont été utilisés jusqu’à la venue des Européens dans ces pays dépourvus de métaux. Des excursions peuvent être organisées dans les monts Temehani où fleurit le « tiare apetahi » particulier à cet énorme massif où les Polynésiens situaient le séjour des morts. De profondes cavernes souterraines existent en effet, mais ne semblent pas avoir été explorées de manière suivie.
A partir du km 6, de petites pensions de famille et, près de la pointe Opeha dans le district d‘Avera, l’hôtel « Raiatea Village » , offrent des promenades en pirogue dans les motu et la possibilité de sports nautiques, plongée, planche à voile, pêche.
En face de la passe Maire (« fougère odorante »), encadrée de motu, la baie de Faaora, la plus profonde de la Polynésie française, est une ria magnifique que remontent sur près de 4 km les baleinières, les petits voiliers et les radeaux pneumatiques des bateaux de croisière. Elle est bordée de fare de pêcheurs et de plantations de vanilliers. Une troupe de danse traditionnelle donne, sur demande, des spectacles au bord de l’eau. La route suit les contours de la baie. Tout au fond, après le pont sur la rivière Apoomau, un vaste domaine est aménagé dans la terre végétale de la grande vallée de Faaroa. Des cultures maraichères, une plantation d’ananas, des cocotiers nains s’étendent déjà des bords de la rivière aux pentes des montagnes les plus hautes de la chaîne centrale qui sert de ligne majeure de partage  des eaux. Un programme de reboisement en résineux des pentes basses complète cette mise en valeur d’une vallée jadis fréquentée, où subsistent les vestiges d’anciennes terrasses agricoles. Une route transversale de 8 km, reliant par les vallées la baie de Faaroa à Fetuna, à l’extrémité sud de l’île, inaugure la pénétration à l’intérieur de Raiatea.
Sur la rive gauche de la baie de Faaroa, la route côtière passe en contrebas du mont Maufenua (361m), dans un fouillis végétal, où une polyculture de taro, de papayers, de bananiers est pratiquée sur les parcelles débroussaillées. De petits groupes d’habitations jalonnent les rives et les tombes sont répandues dans les jardins, près des fare, selon   l’ancienne tradition.
D’autres baies, toujours surmontées d’éperons rocheux, mènent à Opoa (au km 34) que signale le temple protestant. Une vaste plaine, arrosée par Haumoo, s’insère dans la chaîne du sud dont le dernier sommet, le mont Matapura, domine de loin le marae Taputapuatea. Cet ensemble de monuments groupés en face de la passe Te ava moa, où entraient les grandes pirogues des princes pèlerins de l’Alliance, était consacré à Oro, dieu de la guerre, qui domina au XVIII° siècle le panthéon polynésien. le sanctuaire occupait tout le cap Matatira. Sur la pointe, le marae Tauraa a tapu renferme dans son enceinte un roc blanc de 2,70 m de haut et de 1,50 m de large appelé pierre d’investiture. Il forme le prolongement d’un marae intérieur. Au bord du lagon, le marae Hauviri contenait également une dalle dressée. La destination des différents édifices de ce complexe cérémonial, dont beaucoup ont disparu, nous est connue par des récits d’Européens, sans doute imparfaitement informés en raison du secret qui pesait sur les rites. Moins ancien que ne ne le supposaient les traditions,  le sanctuaire aurait été construit au XVII° et tirerait son origine du marae Vaearai, situé dans la vallée et consacré au dieu créateur Taaroa. Les rapports de préséance entre les grands marae de Huahine, Bora-Bora et Raiatea, sont depuis toujours controversés, mais il semble que le rôle d’Opoa, où la dynastie des Taumatoa passait pour compter trente générations et avait droit à la ceinture de plumes rouges, ait été prédominant, ou le soit devenu par suite d’alliances avec les chefferies de Tahiti en particulier.
La dernière échancrure de la côte ouest sert de port aux pêcheurs qui utilisent encore des viviers entourés de digues de pierre, comme on n’en voit plus guerre à notre époque où le grillage prévaut. Les filets sèchent près de chaque fare et de grands arbres abritent la vie quotidienne. Sur l’autre face de la baie, la route s’élève en corniche autour de la pointe Puuta-rape sur plusieurs kilomètres, au-dessus des pentes où cocotiers et purao dévalent jusqu’au rivage. La vue sur le lagon et le large est magnifique, passant des tons nacrés du récif frangeant au plan d’eau turquoise parsemé de pinacles de coraux puis au vert intense auquel succède le bleu foncé des profondeurs.
A Puohine, une route nouvelle enjambe en remblai plusieurs découpures du rivage et crée des bassins pour l’élevage des moules et des huîtres. La route traversière aboutit près de Fetuna où se succèdent des plaines basses couvertes de cocotiers.
De nombreux séchoirs à coprah et des filets suspendus composent un paysage paisible.
Pas de magasins dans ces hameaux isolés, mais le commerçant chinois passe en voiture pour livrer les produits de base et le pain.
Le motu de la passe Nao, situé dans la courbe du récif, sert d’escale aux croisières, vrai coin de paradis pour la plongée ou simplement le bain et le bonheur de vivre. L’US Navy qui occupait Bora-Bora pendant la deuxième guerre mondiale avait construit ici une piste d’aviation de dégagement.
La côte ouest, où le lagon devient moins large, est longée entre les baies Vaihuti et Vaiaau de motu très rapprochées qui sont autant de bouquets de palmes, tandis que la chaîne centrale laisse apercevoir des pics aigus. Dans la vallée de Vaiatu, des restes de fortifications rappellent la résistance des derniers opposants de Raiatea, réfugiés ici en 1897 sous le commandement de la grande « chefesse » de Faterehau.
Au-delà, la végétation devient plus sèche au pied d’une muraille de montagnes. La route revêtue reprend à Tevaitoa où le temple cache malencontreusement les belles dalles du marae Tainuu.
A l’approche de l’extrémité nord de l’île, des travaux de viabilisation des collines laissent deviner l’extension en cours d’Uturoa. Île prospère, aux grandes plaines riches, Raiatea ne semble pas avoir recherché jusqu’à présent l’appoint du tourisme. Bien connue des amateurs de voile qui apprécient les services de sa marina et des sportifs qui fréquentent son centre de plongée et explorent son admirable lagon, elle reste un peu à l’écart des circuits qui ne programment que la plage.
Raiatea est une île en réserve, pour les initiés.

Le tiaré :
La fleur du gardenia taitensis est une parure, un parfum et un rite des échanges amoureux et protocolaires.  L’arbuste de petite taille, aux feuilles vernissées d’un vert foncé, porte des étoiles d’un blanc lumineux, de cinq à huit pétales en concordance avec le nombre des étamines. Toutes les fleurs sont hermaphrodites, possédant pistil et étamines. C’est une des rares espèces indigènes de la Polynésie dont le terrain d’élection est le milieu corallien. Elle pousse aussi en altitude dans les jardins mais nécessite alors un apport de débris de coraux. Le tiare est représenté par deux variétés; l’une a des pétales plus larges et produit des graines, ce qui est assez rare; l’autre se reproduit par bouture. L’arbuste fleurit toute l’année pour être de toutes les fêtes, mais surtout à profusion de septembre à avril. Son parfum est doux et entêtant.
Emblème de Tahiti et de ses îles, le tiaré s’est répandu aux Marquises, Aux Fidji, aux Samoa et aux Hébrides. Comme le Morinda nono qui pousse en bordure de plage, le mara au bois dur et sonore qui servait à la fabrication des tambours et le caféier, le tiare apetahi appartient à la famille des rubiacées.
Le tiaré apetahi, dont les quatre pétales plus grands et plus ouverts sont répartis sur une demi corolle, n’appartient pas à la même famille. Cette fleur pousse uniquement à Raiatea sur le mont Temehani où elle n’éclôt qu’au petit matin en faisant entendre un léger craquement.
« [...] Ce n’est pas la vue que les indigènes viennent contempler sur le Temahani, ils y montent quelquefois en longues troupes, au grand soleil de midi, suçant des oranges le long du chemin. Le soir, ils se couchent dans L’enfoncement d’un rocher bien connu, font un grand feu et chantent toute la nuit assis en rond pour conjurer les tupapa’u et autres esprits. A la pointe du jour, ils continuent leur ascension et vont visiter les vastes précipices où s’engouffrent des torrents et où les grosses pierres rebondissent dix fois avant que le son ne se perde. C’est au fond de ces trous qu’habitent certains de leurs dieux. Ce pieux pèlerinage terminé, ils s’en vont deux à deux cueillir une jolie leur blanche veloutée, semblable à notre édelweiss, mais plus grande, les quatre pétales rangés d’un seul côté, en croissant sur les buissons. C’est une fleur sacrée. Chacun en fait son petit bouquet puyis l’on se couronne et on redescend en chantant et en suçant des cannes à sucre sauvages qui abondent sur ses hauteurs. On s’arrange, cela va sans dire, à rentrer avant la nuit.
 » Quand la reine de Bora-Bora venait à Raiatea avec sa cour [...], elle faisait sa petite excursion au Mehani pour y saluer l’âme de l’un de ses ancêtres. A son retour, elle s’arrêtait au bas d’une vallée ombreuse, sous un bouquet d’orangers où, depuis quelques jours, du jus d’oranges fermentait dans de vastes calebasses. Et l’on faisait la noce avec du vin d’oranges, on dansait la upaupa et l’(on chantait jour et nuit jusqu4à ce qu’il n’y eut plus une goutte à absorber et que le dernier danseur fut plongé dans un profond sommeil lequel pouvait durer un jour ou deux. »

(Paul Huguenin, Raiatea, la Sacrée)

Un très bref tour de l’île par la route côtière qui luit le bord de lagon avec chant et musique polynésiens :
http://www.dailymotion.com/video/xa652z_tour-de-l-ile-de-raiatea_travel

Un reportage qui illustre mon article :
http://www.dailymotion.com/video/x5db0d_raiatea_travel

Juillet 2015

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