Je m’appelais Albert, j’avais six ans et demi…

Écrit par Alain Tortosa*

J’avais une petite sœur ,  Annie, un papa et une maman, des papis et des mamies et tout plein de cousins.
À l’école, j’adorais jouer au super héros masqué avec les copains…
J’étais fier d’être enfin dans la grande école et je disais que j’avais six ans et demi quand on me posait la question.
Mais c’était un petit mensonge, car je n’avais que six ans et quatre mois.
Papa et maman répétaient souvent que nous avions la chance de vivre dans une démo-cra-tie, ils disaient des mots que je comprenais pas très bien comme « nous sommes nés libres et égaux en droit »
Toute la famille était heureuse… mais ça, c’était avant et j’ai peur qu’ils ne soient plus jamais heureux.
Quand je serais grand, je voulais être astronaute et je savais pas que j’irais si vite dans le ciel au milieu des étoiles… à six ans.
Papa et maman, ils regardaient beaucoup la télé au repas du soir.
Cette méchante télé qui racontait tous les jours qu’on va tous mourir du méchant virus.
Ils étaient très contents il y a quelques mois de faire la piqûre pour battre le méchant virus Covid qui peut tuer tout le monde, même les petits enfants comme moi comme ils disent à la télé.
Moi je ne comprenais pas comment on peut être content quand le docteur vous fait une piqûre.
Il y a quelques semaines à la télé, ils ont dit que les petits enfants aussi pouvaient maintenant être vaccinés, que le vaccin il marche très très bien et qu’il fait même pas mal.
Le président de l’Amérique a dit pour la vaccination des enfants de cinq ans : « Un tournant dans notre bataille contre le Covid-19. » « Cela permettra aux parents de mettre fin à des mois d’inquiétudes pour leurs enfants et réduira la proportion avec laquelle les enfants transmettent le virus aux autres.»*
Papa et maman m’ont dit que ce serait bien si moi aussi j’avais le vaccin comme les grands.
Mais moi je voulais pas parce que j’avais peur des piqûres.
Ils ont voulu me rassurer, « c’est rien, c’est comme une piqûre de moustique ».
Mais comme j’avais encore peur, ils m’ont dit que si je le faisais, je serais un super héros qui protège papi et mamie du super vilain méchant virus.
Je trouvais ça un peu bizarre parce que papi et mamie ont déjà le vaccin, la super méga armure pour se protéger du méchant virus comme ils m’avaient dit.
Et que en plus, ils allaient encore recommencer pour être encore plus super protégés !
Papa et maman m’avaient répondu que j’étais trop petit pour comprendre et que j’aurais un diplôme de tueur de méchant virus.
Le jour du rendez-vous, j’avais quand même un peu peur, même si je faisais semblant pour pas rendre tristes papa et maman.
Quand je suis arrivé au centre, tout le monde était gentil avec moi.
Ils trouvaient que j’étais super fort, alors je gonflais mon corps pour leur montrer.
Avant la piqûre, on a vu un docteur qui a posé des questions à papa et maman.
Est-ce que j’avais des maladies, est-ce que mon petit cœur marchait bien, si il y avait des maladies dans la famille ?
Papa et maman ont répondu et ont dit que j’étais un petit garçon super en forme sans maladie, que j’étais super sportif aussi.
Je n’aimais pas quand ils disaient que j’étais un petit garçon parce que maintenant j’étais grand.
J’ai dit au docteur que j’avais un peu peur.
Il m’a rassuré et il m’a dit que c’était rien, que ça pouvait faire un peu mal après à l’endroit de la piqûre, mais c’est tout, et que ça ne pouvait pas faire peur à un grand garçon costaud comme moi.
Alors j’ai dit « d’accord je vais faire la piqûre pour tuer le virus et protéger papi et mamie »
J’ai vu que papa et maman étaient super fiers de moi et ça m’a encouragé.
Ça ne m’a fait presque même pas mal et après, l’infirmière m’a mis un pansement Spiderman.
Pour fêter ça, on est allés manger le soir au Macdo avec ma sœur et papi et mamie…
J’étais le héros de la soirée.
J’ai passé une super nuit à rêver d’étoiles.
Le matin, après un bon petit déjeuner, papa m’a amené au foot comme tous les mercredis.
J’ai montré aux copains mon pansement Spiderman et ils ont trouvé que j’étais un super héros.
Mon copain Marcel m’a dit que j’avais de la chance d’avoir été vacciné, mais que ses parents ne voulaient pas, ils disaient que c’était dangereux.
Moi j’ai dit à Marcel que c’était des « complotistes » et des « chochottes ».
Le match a commencé, j’étais un peu fatigué, un peu comme si je venais de me réveiller,..
Mais je me suis donné à fond, le match était presque terminé…
Jean m’a fait une passe, j’allais marquer un super but et, au moment de tirer, j’ai senti mon corps m’abandonner, devenir tout mou et je suis tombé.
Je me sentais bien, je n’avais pas mal et je ne comprenais pas pourquoi tout le monde courait vers moi.
D’abord les copains, puis l’entraîneur, puis papa !
Au bout d’un certain temps, je sais pas si c’est longtemps ou pas, une ambulance est arrivée avec des docteurs.
Ils avaient l’air super inquiet et je comprenais pas pourquoi…
J’ai eu comme un choc dans ma poitrine puis mes yeux se sont fermés, comme pour se coucher.
J’entendais les adultes crier, les copains pleurer, puis il y a eu un grand silence dans lequel on n’entendait plus que le bruit des oiseaux.
C’était comme s’ils ne  voulaient pas faire de bruit pour ne pas me réveiller.
C’est à ce moment que je suis sorti de mon petit corps.
J’avais l’air si bien, si détendu, si paisible, si innocent…
Papa était sur moi, il pleurait et je comprenais pas pourquoi il pleurait autant.
Je lui disais que tout va bien, mais il m’entendait pas…
C’est alors que maman est arrivée en hurlant, elle a tellement secoué mon corps que j’ai eu peur qu’elle me casse.
Les docteurs ont repoussé doucement maman, ils ont mis mon corps sur un lit à roulettes avec un drap blanc sur la tête et dans l’ambulance des pompiers.
À l’hôpital, papa et maman, plutôt papa, parce que maman continuait à pleurer sans s’arrêter.
Papa a demandé ce qu’il s’était passé…
Les docteurs ont dit que mon petit cœur avait lâché d’un coup, que j’avais fait un inf, un infac, non un « infractus » si j’ai bien compris…
Papa avait l’air en colère et il a demandé pourquoi et le docteur il a dit que c’est très très rare, mais ça arrivait des fois, « un risque sur un million » qu’il a dit….
Papa a répété que j’allais bien, que je n’avais jamais jamais eu des problèmes de cœur, que j’étais en bonne santé, que j’aurais pu vivre jusqu’à cent ans et même plus !
Et le docteur a redit que ça arrivait des fois, encore la semaine d’avant dans un autre club de foot, un jeune de vingt ans était mort comme moi sur le terrain sans qu’on sache pourquoi.
Papa alors dit qu’il voulait savoir et il a demandé une « opopsie »… je crois que ça sert à regarder à l’intérieur du corps, ce qui a fait pleurer encore plus maman.
J’aurais tellement voulu faire un câlin à maman, mais je n’avais plus de corps pour la serrer dans mes bras. J’étais très triste parce qu’elle pleurait sans s’arrêter comme si elle allait mourir aussi, mais de chagrin.
Plus tard, quand le résultat de « l’opopsie » est arrivé, le docteur il a dit à papa que j’avais fait une « miographie*» je crois, et que mon petit cœur n’avait pas supporté les efforts.
Je me rappelle maintenant que j’avais entendu une très vieille madame « ile » à la télé, une grande savante qui disait avec le sourire que c’est sûr que des enfants vaccinés feraient des « miographies », mais qu’en l’entendant ce n’était pas grave…
Que grâce à la vaccination de tous les jeunes enfants, le méchant virus il circulerait moins vite.
Et les journalistes et les docteurs de la télé étaient tous d’accord avec elle et contents !
D’ailleurs pour les docteurs de la télé, je suis comme ils disent une « statistique ».
Je suis un nombre si petit qu’on peut dire que c’est rien.
C’est bizarre, mais quand je regardais les yeux de papa et maman à l’église, devant mon petit cercueil blanc, je n’avais pas l’impression que c’était rien pour eux ni que j’étais une « statistique ».
Voilà, c’est l’heure, je dois partir, je voulais être un astronaute, je voulais aller dans les étoiles et c’est fait…
Je vais rejoindre les autres enfants, les autres « statistiques » qui sont maintenant au ciel.
Grâce à eux, leurs papis et mamies sont protégés du méchant virus et mon papi et ma mamie aussi.
J’espère qu’ils sont fiers de moi, que maintenant ils peuvent vivre à l’abri du virus.

Alain Tortosa[3]

* Alain Tortosa par lui-même :
Bonjour,

Je suis psycho-praticien thérapeute spécialisé dans le trouble borderline, auteur de plusieurs ouvrages dont deux livres sur le trouble de la personnalité borderline.
J’ai aussi écrit sur la surmédicalisation de la grossesse et de l’accouchement dans nos sociétés dites « civilisées » qui font passer la technique et la marchandisation avant l’humain.
Mon dernier ouvrage porte sur le capitalisme, l’exploitation des humains, la société de sur-consommation et son mythe de la croissance infinie.
Pour revenir au trouble borderline et pour ceux qui l’ignorent, ce trouble de la personnalité est un trouble psy lié principalement à la gestion des émotions.
Il touche environ 2% de la population et il est source de souffrances aussi bien pour les « borderline » que pour les proches.
Notons que le risque suicidaire est important.
J’ai fondé l’association Aapel d’aide aux personnes avec un état limite en 2002 et j’ai maintenant plus de 15 ans de pratique dans les troubles de la personnalité borderline et apparentés.
Merci
Alain Tortosa*.

* https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20211103-Covid-19-aux-%C3%A9tats-unis-la-campagne-de-vaccination-des-enfants-de-5-%C3%A0-11-ans-lanc%C3%A9e

*

Pour en savoir plus sur les travaux d’Alain Tortosa:

Lanceur d’alerte

https://www.facebook.com/groups/stopurgencecovid/

* miographie : https://sfcardio.fr/actualite/risque-de-pericardite-ou-de-myocardite-apres-vaccin-arnm-contre-la-covid-197

(3) « À tous les enculés qui participent sciemment et froidement au crime d’enfants. »

 

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Une réponse à Je m’appelais Albert, j’avais six ans et demi…

  1. Susancoisk dit :

    Je m’appelais Albert, j’avais six ans et demi… | Les textes de mon moulin
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