Printemps oblige, le printemps est de retour et c’est tant mieux ! Personne ne s’en plaindra, me direz-vous. Pourtant, une ombre ternit ce tableau apparemment limpide. Elle concerne notre cité ponote et doit s’étendre assurément ailleurs : celle des aménagements autorisés et tolérés sur la voie publique. ainsi les terrasses des restaurants et bistrots qui débordent plus que largement sur les trottoirs, eux que les aveugles et malvoyants évaluent mal, s’y cognant ou s’y entravant. Ainsi les panneaux publicitaires placés sur les mêmes trottoirs devant les magasins, qu’on percute dans notre marche. Ainsi les bittes de métal basses fichées dans les trottoirs pour empêcher les conducteurs de s’y garer qui m’ont souvent provoqué des blessures aux jambes. Ainsi les véhicules
garés sur les raies blanches marquant les passages piéton, et qui m’empêchent donc de les distinguer. Ainsi les chauffards en voiture ou scooter qui grillent les feux de circulation quand je traverse ou ne les respectent pas. Descendez par exemple la rue Pannesac pour vérifier !
Mais il y a des améliorations certaines : les avertisseurs vocaux placés sur certains poteaux de feux tricolores que le déficient visuel peut actionner pour être aidé.
Vous comprendrez pourquoi je rêve d’une ville totalement piétonne, moi qui suis obligée de presque tout faire à pied : plus de chats écrasés, d’odeurs polluantes, d’encombrement de la voirie mais un grand espace ouvert aux piétons.
2013
Ça c’est bien vrai ! Même être piéton avec une vue bien performante est parfois le parcours du combattant. Indépendamment des aménagements, c’est aussi la mentalité générale des automobilistes et des piétons qui fait défaut : les autres n’ont qu’à se pousser pendant que nous discutons en plein milieu du passage ; pourquoi s’embêter à ramasser les déjections canines, une chaussure s’en chargera bien à l’occasion ; tiens, il y a de la place pour me garer sur le passage piéton pendant que je vais acheter mes essentielles cigarettes…
Ça serait la moindre des choses que le centre ville du Puy soit piéton, que les trottoirs soient laissés libres, les transports en commun valorisés et surtout pas aussi chers.
Après, nous verrons si les fameux travaux de contournement sur la RN88 désengorgent effectivement la ville…