Du jardinier

En même temps que vous lirez, écoutez cette musique pour plantes : https://www.youtube.com/watch?v=Tok879_IgSU

Serge Guégan, l’irremplaçable jardinier et botaniste cultivé du F.A.M. Après m’envoie ce courriel chaleureux dont il a le secret suite à mon message de nouvelle année.

« Merci de vos bons et beaux vœux, les miens arriveront par la poste comme d’habitude… le temps que l’encre sèche, et que le facteur, pardon, le préposé à la distribution du courrier, mais pour les missives, je suis indécrottable, vous savez ce que c’est quand on est jardinier, on ne peut pas rester les deux pieds dans le même sabot.
Je suis allé à Montpellier trois jours en famille et visité le fameux jardin botanique un peu superficiellement, mais c’est quand même un beau jardin qui qui a une aura. J’ai rapporté pour vous trois graines du célèbre ginkgo que j’ai semées dans un pot que je vous remettrai à l’occasion. Et puis voici trois photos du dit arbre aux quarante écus.
Et puis quand ce sera la saison des fêtes des plantes, je choisirai pour vous chez Sophie, elle en a de jolies, une Alcée rose, famille des malvacées, je suis sur qu’elle vous plaira.
Merci encore de vos mots chaleureux et a bientôt par courrier. »

Vous constaterez que ses talents ne se limitent pas à celui de jardinier, mais qu’il est aussi un fin littéraire et un voyageur  curieux.
Son message m’a incitée à aller voir le site web de ce jardin des plantes…
Créé par Henri IV en 1593,  le Jardin des Plantes de Montpellier est le plus ancien jardin botanique de France. Il a une triple vocation : botanique, historique et universitaire. Lors de sa fondation, il était destiné à la culture des simples, mais ce projet dépassa rapidement les seules plantes médicinales qui servaient à l’enseignement des futurs médecins et apothicaires pour devenir un véritable outil d’étude botanique,  inédit à l’époque.  Les guerres de religions qui ravagent la région anéantissent le jardin lors du siège de la ville en 1622. On doit tout reprendre à zéro. Au début du XVIIe siècle, le Jardin des Plantes de Montpellier fut non seulement un jardin scientifique, avec son importante collection de végétaux, mais un jardin précurseur dans sa manière d’appréhender le monde végétal dans sa diversité, en reproduisant différents milieux (ombragé, ensoleillé, humide, sablonneux, pierreux…) et en consacrant un emplacement aux plantes exotiques. En 1851, le botaniste harles Frédéric Martins est est nommé directeur du jardin des plantes de Montpellier, charge qu’il conservera jusqu’en 1879. En 1860, il fit construire une grande serre, dans le jardin botanique de Montpellier, qui porte aujourd’hui son nom, la serre Martins.
Aujourd’hui, sa valeur pédagogique étant reconnue, il est fréquenté par nombre de botanistes, médecins et pharmaciens, écoliers et étudiants mais aussi, par des amateurs de la flore , des touristes et de nombreux amoureux de la nature et des plantes. Le Jardin des Plantes, qui s’étend sur 4,6 hectares, est propriété de l’état, affecté à l’université de Montpellier 1 et géré par l’UFR médecine.
C’est l’un des plus beaux éléments du patrimoine paysager de la ville et il a été classé au titre des sites en 1982  et classé Monument historique en 1992 . Sa restauration, cadrée par une étude préalable de l’architecte en chef des Monuments historiques, est en cours (2010), avec la réhabilitation de la serre Martins et l’aménagement de ses abords.

https://www.youtube.com/watch?v=uiCWqZI9wKg

Janvier 2014

Cette entrée a été publiée dans Courrier d'amis, Jardins et biodiversité. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Du jardinier

  1. Alice dit :

    En plus pour Serge G, voir un Ginkgo l’hiver quand il a encore ses feuilles jaunes, c’est le meilleur moment !

    Juste pour dire que je suis à chaque fois étonnée d’admirer ceux nombreux qui bordent la rue Étienne Mimard de Saint-Etienne, près de l’Office du Tourisme et du lycée Fauriel.
    Quand ils seront grands et gros la rue sera magnifique.
    Nous essayons d’en rapporter chaque année des graines à maman : avec nos sachets retournés sur nos mains pour faire des gants à remplir un autre sac de ce truc jaune, par terre, tout mou, écrasé et qui sent fort le vomi, je vous laisse imaginer comment nous regardent les piétons qui nous voient faire ; on passe vraiment pour des gros sales, merci maman !

Répondre à Alice Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>