L’été pleut dans nos jardins !

Raymond Queneau avait déjà mis en poésie notre été 2014… regardons et écoutons  le !

https://www.youtube.com/watch?v=QYAgU_V0Z1

La météo anachronique de l’été, la pluie presque quasi quotidienne, le soleil timide de juillet et août, les températures fraîches, le manque de luminosité et de chaleur ont impacté nos jardins de Haute-Loire et d’ailleurs.  Jean-Paul D. qui revient de passer quelques mois dans la Drôme a fait un constat similaire.  Les légumes pourraient s’avérer rares et chers cet hiver !
A Pont d’Alleyras où ma mère, Alice, Yann, Serge et moi cultivons un potager, nous constatons les mêmes effets.
Les tomates achetées en plants précoces ce printemps et beaux au F.A.M. Après et bien démarrés ont été victimes du mildiou : feuilles qui se tâchent puis fânent, plants qui meurent, récollte foutue ! Seuls ont substité les six plants de tomates cerises en pots à Espaly que j’abritais de la pluie sous le bord du toit débordant de ma voisine. Les pommes de terre ont suivi le mouvement : cette saloperie de mildiou les a à leur tour contaminées. Que pouvions nous y faire pour lutter contre ce fléau ? Traiter avec de la bouillie bordelaise ? C’était inutile dans ce cas, vu que la pluie éliminait aussitôt le produit…  et que nous ne traitons jamais. Les limaces et les escargots étaient à la fête : un temps royal pour eux, surtout que l’eau détruisait toute barrière pour les endiguer d’où  feuilles broutées en forme de croissants, jeunes plants de cardes volatilisés par leur voracité, courgettes trouées…
Qu’est-ce qui a bien marché chez nous ? Les salades qu’il faut bien arroser ont été abondantes et nous avons même pu fournir Alice et Yann, les cocombres Nijenski en nombre ainsi que les courgettes  dont nous ne savons plus que faire. Nous sommes satisfaits de nos rangs de futurs oignons premetteurs, des très gros pieds de betteraves rouges, des cardes. Les haricots verts sont abondants; nous avons stérilisé de nombreux bocaux avec la récolte que nous venons d’effectuer et ce n’est pas fini. Il reste les poireaux moins gros que ceux de ma mère, le céleri branche et rave, les choux qui seront à mon avis réussis. Les carottes semées tard grandissent, les navets raves aussi. Les courges Sucrine du Berry végètent par manque de chaleur, la plant de citre  sur le tas de fumier est dans l’attente… peut-être d’un été indien !
Mon jardin de fleurs et d’aromatiques sous le moulin était devenu une jungle grâce au bois raméal fragmenté dont l’avait recouvert ma fille Alice l’hiver dernier. Les fleurs dont les physalis nicandra, la bourrache atteignaient plus d’un mètre, ça s’est semé de partout à tel point que j’ai dû arracher des plants pour me frayer un passage. Je n’avais jamais vu ce coin aussi fleuri. C’est mon oncle André et ma grand-mère Victorine qui auraient été contents ! J’ai souvent pensé à eux dans ce jardin lorsque j’y travaillais ainsi qu’à Serge G. le jardinier du F.A.M. parce que beaucoup de plantes qu’il m’a données y prospèrent.
Par contre, Serge a décrété qu’il ne planterait plus de tomates sauf des F1 et des cerises !

Zaz chante la pluie :
https://www.youtube.com/watch?v=NUh0i7tJpTk

25 août 2014


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