Grandeur et aléas de l’Hurluberlu*

Je profite de la dernière parution de notre journal pour faire le point sur les responsabilités que j’ai prises en charge avec cette publication du groupe d’entraide mutuelle. Celle-ci paraît depuis trois ans révolus soit depuis douze numéros et attaque sa quatrième année d’existence. Je la porte littéralement depuis le début, la conçois, cherche des journalistes, propose des pistes, distribue les tâches et les encouragements, informatise ce journal, l’illustre, l’amène au Conseil Général pour impression et vais le rechercher après. C’est une tâche assez lourde, qui me fait cependant sans cesse progresser et qu’étant retraitée, je dispose de loisir. J’ai dû apprendre le maniement du logiciel Publischer pour la mise en page avec  l’aide de mon mari, d’Odile Sirot-Bouchet et de persévérance et ma constance dans l’apprentissage informatique.
Si j’ai proposé cette activité journalistique, c’est parce que, Jeanne-Marie Gaignon,  la créatrice du G.E.M. qui gérait la subvention de l’agence régionale de santé déplorait le fait que le G.E.M. Galaxie n’était ni connu ni médiatisé, donc peu propice à l’octroi d’aides tangibles. Et surtout parce que je me sentais capable malgré mon lourd handicap visuel de la perpétrer. Je suis satisfaite d’avoir tenu le pari dans la durée, d’avoir trouvé des fidèles sur lesquels compter pour écrire des articles. Ils peuvent en être fiers ! Voila la grandeur de l’Hurluberlu !
Néanmoins, j’ai appris que seul un quart des adhérents achetait le journal du G.E.M. Alors, ou bien les autres ne sont pas curieux ou bien ils s’en foutent. Pourtant, je leur précise que c’est grâce à la vente de l’Hurluberlu que nous acquérons davantage d’autonomie financière, que ces rentrées d’argent profitent à tous les adhérents puisqu’elles sont mises dans la caisse commune et que personne ne s’en plaint. Et surtout l’Hurluberlu est un excellent moyen pour obtenir des subventions, je pense particulièrement à celle demandée pour  des ordinateurs. Je veux aussi dire que rien ne tombe tout cru et qu’il faut se dynamiser pour avancer ensemble.
Je déplore de devoir réclamer plusieurs fois des articles alors que ça devrait être spontané, de ramer pour les obtenir à temps, de tout faire au dernier moment, de jongler avec le nombre de page du journal, de devoir m’adapter sans cesse avec les articles non rendus. en temps voulu Ces aléas de l’Hurluberlu me démoralisent parfois et je vous dis que moi aussi, bien que forte, j’ai mes périodes de fragilité psychique.
Je remercie les adhérents qui vendent des abonnements à l’extérieur, ceux qui écrivent des articles, proposent des idées, s’impliquent dans cette activité. J’espère que cet article provoquera des réactions de tous, en tout cas, il a été écrit pour ça.

* L’Hurluberlu : nom du journal à thème de l’association. Cet article est paru dans le n° 13 du printemps 2014.

Mars 2014

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