Alice en mars 2017

« Pour une giboulée, c’en est une grosse… mais les jonquilles perçaient quand même la neige… c’était joli » écrit Alice qui  a 29 ans déjà !

J’errais solitaire nuage,
Qui vogue haut sur monts et vaux,
Quand d’un coup je vis une foule,
Un essaim de jonquilles d’or ;
Le long du lac et sous les arbres,
Voletant, dansant dans la brise.

Constantes comme les étoiles
Qui sur la Voie Lactée scintillent,
En ligne elles s’étendaient sans fin
Le long du rebord de la baie :
J’en vis dix-mille en un coup d’œil,
Qui dansaient agitant la tête.

Près d’elles les vagues dansaient,
Mais brillaient moins qu’elles n’étaient gaies ;
Ravi ne peut qu’être un poète
En si riante compagnie :
Je scrutai, scrutai, sans savoir
Quel trésor leur vue me confiait :

Car souvent lorsque je m’allonge
Que je sois rêveur ou pensif,
Elles brillent pour l’œil intérieur,
Félicité des solitaires,
Et de plaisir mon cœur s’emplit
Et danse parmi les jonquilles.

 

http://www.humanite-biodiversite.fr/system/attachments/8641/original/jonquille_mars_2015.jpeg?1427040314

Mars 2017

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Une réponse à Alice en mars 2017

  1. Alice dit :

    Les jonquilles ont laissé place aux tulipes… et le soleil à la grisaille ! Nous avons droit à seulement quelques légers flocons en cette fin de mois d’avril, mais neige quand même !
    Faudrait que tu rajoutes la photo que t’ai envoyée.

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