Lettre de mon cher jardinier

Non seulement il est un jardinier botaniste et un puits de science sur ce qui concerne le jardin, il écrit en plus divinement bien. Quelle chance j’ai eu de l’avoir rencontré ! Ecoutons-le.

« Je profite que les petits enfants soient couchés (Valentin et Violette)
pour mettre à exécution mon projet de vous écrire qui remonte à pas mal de temps déjà, mais les péripéties de toutes sortes se ont multipliées au point
de me rendre mou, apathique et, il faut bien l’avouer, quelque peu
dépressif. Peut-être aussi un besoin de décompresser. Quand on a envie
de tout faire, et qu’on ne lâche pas un peu de lest, certains mécanismes
internes se chargent de vous rappeler à l’ordre.
Un ménisque m’a donc bien ralenti, jusqu’à il y a un mois environ;  j’avais continué à le solliciter à coups d’arrosoirs et de pioche sans compter les murs de pierres sèches….. Il n’a pas aimé… je l’ai trouvé chagrin… le
désamour s’est installé…. jusqu’à la réconciliation chez le kiné.
Le jardin n’a guère souffert, moi si ! Les gunnéras* sont bien installées,
curcuma, gingembre (non psychanalysés) et patchouli s’épanouissent avec la douceur et quelques arrosages naturels, dont mon ménisque se réjouit. J’aurais une bouture de patchouli pour vous…. ça fait un peu
baba recuit ces parfums de jeunesse éventée, mais tout de même c’est agréable et se bouture abondamment.
Je vais vous écrire un peu longuement et prévois de vous envoyer de nombreuses pièces jointes, je m’interromps ce soir et reprendrai quand les enfants me le permettront.

Un moment de répit, je continue. Les petits enfants ont vaillamment
supporté une année difficile, la maman terminant sa mission dans le
grand sud marocain, le papa travaillant à Perpignan, les séparations,
l’éloignement, les imprévus, les voyages entre Catalogne, Maroc,
Bretagne, Velay, la neige à Noël, puis la baignade à Collioure, le vent
et le surf à Dakhla au pays du roi de la tomate qui est aussi le roi du
Maroc !
Je me suis remis à la sculpture, à la mosaïque, et autres velléités
artistiques, sans terminer grand chose, mais ça fait quand même du bien.
Je compte bien arriver à terminer ce que j’ai entrepris, mais comme je
suis parti dans tout les sens, ça va me demander du temps.
Bien entendu, bien obligé de restreindre un peu mon train de vie,
j’avais la folie des grandeurs, j’ai compris avec ma retraite de
jardinier en chef que je devrais me priver dorénavant de boutons de
manchettes!
A propos de jardins, je suis allé, huit jours de vacances improvisés en
Creuse, une nouvelle fois au pays de Gilles Clément**, à Crozant en
visiter quelques uns… le pays de cocagne des jardins, l’immersion
délicieuse dans des havres artistiques et délicats, sans recherche de
grands effets, malgré un énorme travail presque invisible, tant au frôle
la perfection….. le naturel, le travail disparaît, on respire par tous
les sens sans plus aucun souci. Et on découvre énormément!

Des nouvelles de mon neveu qui m’attristent beaucoup. Certains sont nés
sous une étoile maléfique…. Opéré en décembre d’un cancer du rein très
avancé, des métastases se sont déclarées sur les os, je passe les
détails…. C’est dur et difficile, douloureux pour lui. Il est
maintenant soigné par immunothérapie et habite chez ces parents car il
était à Alès dans un appartement insalubre loué par « marchand de
sommeil ». Situation douloureuse et rendue encore plus douloureuse par
une vielle histoire d’héritage pénible où mon frère révèle une fois de
plus en ce moment délicat une âme de rapiat tyrannique qui me démonte
littéralement. Cette mentalité est affreuse et bien loin de tout ce que
j’apprécie dans la vie. J’avoue que cela m’abat…. je pensais qu’avec le
temps et la sérénité de l’âge… Mais non…. mon grand frère me jalouse
toujours comme quand je suis venu au monde… avec six ans de retard
…. je n’avais pourtant rien demandé ! Et j’ai persévéré. Méchant et stupide!

Parlons de votre livre, bien plus intéressant….. Un bel objectif
atteint, et pour moi une lecture émouvante en perspective. Bien sûr
j’irai le chercher, merci de me le garder bien au chaud,et bien
entendu, je vous réclamerai une dédicace. J’attends juste un peu que
mes petits enfants soient repartis et je viendrai vous voir, nous
pourrons discuter un peu, la dernière fois, c’était n peu court avec
cette distribution de tomates.

Et comment va votre  santé?
J’ai aussi visité Nohant, le domaine de Georges Sand et son parc, dans
le Berry tout proche, une sorte de pèlerinage… il faut l’avoir
vu…avoir reniflé cette ambiance où tant de choses ont mûri…. Le
beau parc, un peu restauré par Gilles Clément possède de très beaux
arbres, un gingko et un sophora du Japon magnifiques…. et partout de petits commentaires et citations de notre amie Georges: je les ai photographiés pour vous, les voici toutes, je pense qu’elles vous parleront…. elles m’ont fait penser à vous…. Sans rire, Viviane, vous
avez quelque chose de George Sand.
Je vous embrasse,

Serge »

PS: je commence par une photo de « Victorine »

 

 

 

 

*gunnera : le gunnera que l’on appelle aussi gunnère ou rhubarbe géante est une plante au feuillage intéressant, presque incontournable en bord d’eau.
**Gilles Clément : depuis plus de quarante ans, Gilles Clément pense le paysage. Il aime avoir les mains dans la terre et travailler avec le vivant. Dans la Creuse, où il vit, à Versailles, où il enseigne, et partout ailleurs, puisque la planète est un jardin. Il porte la vision d’un monde où l’homme vivrait avec la nature et non pas contre.

Septembre 2017

 

 

 

 

 

Septembre 2017

« Rendez-vous au jardin » se place , pour cette saison 217, sous la jolie thématique du partage. Si quelqu’un partagea son jardin de mille manières, c’est bien George Sand ! Ses écrits sont nombreux à en faire l’écho. Certains d’entre eux, choisis parmi les plus évocateurs, sont parsemés à travers le jardin : leur lecture accompagnera votre promenade

Ce parc, dont l’architecture reste inchangée, George Sand hérita de sa grand-mère maternelle auprès de laquelle elle a grandi.

Elle y vécut des moments inoubliables durant son enfance, consignés dans Histoire de ma vie, magnifique récit autobiographique.

Ces moments ont marqué son histoire à jamais car elle les partagea un court laps de temps son père, disparu brutalement, bien trop tôt. C’est aussi avec sa mère que la petite Aurore vécut ces instants ; une maman magicienne qui, au sein de ce jardin, à défaut de ne pas avoir été assez présente auprès de sa fille, nourrit sans le savoir son imaginaire.

Quelle aubaine pour une future grande romancière !

Le petit bois et le potager furent le théâtre de toutes les bêtises possibles fomentées avec Hippolyte, demi-frère polisson, et Ursule, fillette d’origine modeste dont George Sand conserva précieusement l’amitié toute sa vie.

Les allées et les prairies du jardin ont retenti de leurs rires et furent de formidables terrains de jeux, jeux auxquels nos enfants ne jouent plus.

Amoureuse des plantes, savante en la matière, George Sand fut particulièrement soucieuse d’inscrire son jardin d’agrément dans la modernité d’un siècle qui fit la part belle à l’horticulture. Cette passion pour les belles fleurs, les plus rares ou les plus exotiques, les plus modestes aussi parfois fut partagée avec des amis amateurs : échanges de graines, de plants, d’ouvrages ou de conseils se firent au gré des liens affectifs noués une vie durant.

Le parc de Nohant s’enrichit ainsi des plantes aimées par les autres et participa à l’embellissement de bien des jardins.

Cet amour des fleurs fut aussi l’un des rares traits d’union qui lia George Sand à sa fille Solange.

George Sand était férue de sciences naturelles, initiée par l’amie Néraud.

Toute sa vie elle botanisa avec passion, tant l’étude scientifique du végétal lui procurait de réjouissances intellectuelles et alimentait ses questionnements sur le sens de la vie.

George Sand transmit très tôt ce virus à son fils Maurice, entomologiste chevronné, puis à Alexandre Manceau, l’homme qui, à partir de 1850, partagea sa vie durant 15 ans à Nohant et ailleurs.

Le jardin fut pour eux un terrain privilégié d’observations et d’interrogations naturalistes, un lieu d’émulations intellectuelles qu’on devine enflammées !

Partager cet espace c’était aussi simplement y passer du temps avec ceux que George Sand aimait, ceux qu’elle avait choisis. Avec Nini, petite-fille adorée, partie si tôt, pour laquelle elle s’éreinta à aménager un jardin merveilleux que l’on devine encore dans le petit bois. Avec François Rollinat, l’ami parfait, le confident idéal ; arpentant ensemble les allées du jardin durant des heures, ils se confièrent leurs états d’âme sous l’ombrage des arbres qui n’ont pas d’oreilles et qui savent garantir les secrets…

Enfin, sur ses dernières années, George Sand partagea ce jardin avec ses petites-filles, Lolo et Titite, s’émerveillant chaque jour de les voir y pousser et y fleurir, comme elle l’écrit elle-même si joliment…

De l’enfance à la vieillesse, George Sand a partagé ce jardin avec tous ceux qui étaient chers, mais n’est-ce pas la raison d’être des jardins ?…

 

George Sand à Charles Veyret*, à Nohant le 26 mai 1846.

 

Correspondance de George Sand par G ; Lubin, lettre n° 3415.

 

« Vous m’avez promis des greffes de roses.

J’en ai déjà pas mal de très belles, mais vous devez avoir mieux.

Ce que j’ai de plus beau, c’est une rose, rose vif, énorme, vigoureuse, en feuillage, qu’on appelle je ne sais comment ; une rouge sur laquelle j’ai compté 310 pétales l’année dernière ; une thé safranée ; une autre thé blanche à cœur vert jaunâtre ; et enfin une thé couleur de chair rosée.

Si vous avez autre chose, faites m’en part.

Je profite que les petits enfant soient couchés( Valentin et Violette)

pour a exécution mon projet de vous écrire qui remonte a pas mal de temps
déjà, mais les péripéties de toutes sortes se ont multipliées au point
de me rendre mou, apathique et , il faut bien l’avouer, quelque peu
dépressif. Peut-être aussi un besoin de décompresser. Quand on a envie
de tout faire, et qu’on ne lâche pas un peu de lest, certains mécanismes
internes se chargent de vous rappeler a l’ordre. Un ménisque m’a donc
bien ralenti, jusqu’à il y a un mois environ; j’avais continuer a le
solliciter a coup d’arrosoirs et de pioche sans compter les murs de
pierres sèches…..Il n’a pas aimé…je l’ai trouvé chagrin…le
désamour s’est installé….jusqu’à la réconciliation chez le kiné. Le
jardin n’a guère souffert, moi si! Les Gunéras sont bien installées,
curcuma, gingembre ( non psychanalysés) et patchoulis s’épanouissent
avec la douceur et quelques arrosages naturels, dont mon ménisque se
réjouit. J’aurais une bouture de patchoulis pour vous….ça fait un peu
baba recuit ces parfums de jeunesse éventée, mais tout de même c’est
agréable et se bouture abondamment. Je vais vous écrire un peu
longuement et prévoit de vous envoyer de nombreuses pièces jointes, je
m’interromps ce soir et reprendrais quand les enfants me le permettront.

Un moment de répit, je continue. Les petits enfants ont vaillamment
supporté une année difficile, la maman terminant sa mission dans le
grand sud marocain, le papa travaillant à Perpignan, les séparations,
l’éloignement, les imprévus, les voyages entre Catalogne, Maroc,
Bretagne, Velay, la neige a Noël, puis la baignade à Collioures, le vent
et le surf à Dakhla au pays du roi de la tomate qui est aussi le roi du
Maroc!

Je me suis remis a la sculpture, a la mosaïque, et autres velléités
artistiques, sans terminer grand chose, mais ça fait quand même du bien.
Je compte bien arriver a terminer ce que j’ai entrepris, mais comme je
suis parti dans tout les sens ça va me demander du temps.

Bien entendu, bien obligé de restreindre un peu mon train de vie,
j’avais la folie des grandeurs, j’ai compris avec ma retraite de
jardinier en chef que je devrais me priver dorénavant de boutons de
manchettes!

A propos de jardins, je suis aller, huit jours de vacances improvisés en
Creuse, une nouvelle fois au pays de Gilles Clément, à Crozant en
visiter quelques uns…le pays de cocagne des jardins, l’immersion
délicieuse dans des havres artistiques et délicats, sans recherche de
grands effets, malgré un énorme travail presque invisible, tant au frôle
la perfection…..le naturel, le travail disparaît, on respire par tous
les sens sans plus aucun souci. Et on découvre énormément!

Des nouvelles de mon neveu qui m’attristent beaucoup. Certains sont nés
sous une étoile maléfique….opéré en décembre d’un cancer du rein très
avancé, des métastases se sont déclarées sur les os, je passe les
détails….C’est dur et difficile, douloureux pour lui. Il est
maintenant soigné par immunothérapie et habite chez ces parents car il
était à Alès dans un appartement insalubre loué par « marchand de
sommeil ». Situation douloureuse et rendue encore plus douloureuse par
une vielle histoire d’héritage pénible où mon frère révèle une fois de
plus en ce moment délicat une âme de rapiat tyrannique qui me démonte
littéralement. Cette mentalité est affreuse et bien loin de tout ce que
j’apprécie dans la vie. J’avoue que cela m’abat….je pensais qu’avec le
temps et la sérénité de l’âge…mais non….mon grand frère me jalouse
toujours comme quand je suis venu au monde…avec six ans de retard
….je n’avais pourtant rien demandé! Et j’ai persévéré. Méchant et stupide!

Parlons de votre livre, bien plus intéressant…..Un bel objectif
atteint, et pour moi une lecture émouvante en perspective. Bien sûr
j’irais le chercher, merci de me le garder bien au chaud,et bien
entendu, je vous réclamerais une dédicace. J’attends juste un peu que
mes petits enfants soient repartis et je viendrais vous voir, nous
pourrons discuter un peu, la dernière fois, c’était n peu court avec
cette distribution de tomates.

Et comment va votre  santé?

J’ai aussi visité Nohant, le domaine de Georges Sand et son parc, dans
le Berry tout proche, une sorte de pèlerinage…il faut l’avoir
vu…avoir reniflé cette ambiance où tant de choses ont mûries….Le
beau parc, un peu restauré par Gilles Clément possède de très beaux
arbres, un Gingko et un sophora du japon magnifiques….et partout de
petits commentaires et citations de notre amie Georges: je les ai
photographiées pour vous, les voici toutes, je pense qu’elles vous
parleront….elles m’ont fait penser a vous….Sans rire, Viviane vous
avez quelque chose de Georges

Je vous embrasse, Serge
PS: je commence par une photo de « Victorine »

Je  profite que les petits enfant soient couchés( Valentin et Violette) pou mettre à

exécution mon projet de vous écrire qui remonte à pas mal de temps
déjà, mais les péripéties de toutes sortes se ont multipliées au point
de me rendre mou, apathique et ,il faut bien l’avouer, quelque peu
dépressif. Peut-être aussi un besoin de décompresser. Quand on a envie
de tout faire, et qu’on ne lâche pas un peu de lest, certains mécanismes
internes se chargent de vous rappeler à l’ordre. Un ménisque m’a donc
bien ralenti, jusqu’à il y a un mois environ; j’avais continué à le
solliciter à coup d’arrosoirs et de pioche sans compter les murs de
pierres sèches….. Il n’a pas aimé…je l’ai trouvé chagrin… le
désamour s’est installé….jusqu’à la réconciliation chez le kiné. Le
jardin n’a guère souffert, moi si! Les Gunéras sont bien installées,
curcuma, gingembre (non psychanalysés) et patchoulis s’épanouissent
avec la douceur et quelques arrosages naturels, dont mon ménisque se
réjouit. J’aurais une bouture de patchoulis pour vous….ça fait un peu
baba recuit ces parfums de jeunesse éventée, mais tout de même c’est
agréable et se bouture abondamment. Je vais vous écrire un peu
longuement et prévoit de vous envoyer de nombreuses pièces jointes, je
m’interromps ce soir et reprendrai quand les enfants me le permettront.

Un moment de répit, je continue. Les petits enfants ont vaillamment
supporté une année difficile, la maman terminant sa mission dans le
grand sud marocain, le papa travaillant à Perpignan, les séparations,
l’éloignement, les imprévus, les voyages entre Catalogne, Maroc,
Bretagne, Velay, la neige à Noël, puis la baignade à Collioure, le vent
et le surf à Dakhla au pays du roi de la tomate qui est aussi le roi du
Maroc!

Je me suis remis à la sculpture, à la mosaïque, et autres velléités
artistiques, sans terminer grand chose, mais ça fait quand même du bien.
Je compte bien arriver à terminer ce que j’ai entrepris, mais comme je
suis parti dans tout les sens, ça va me demander du temps.

Bien entendu, bien obligé de restreindre un peu mon train de vie,
j’avais la folie des grandeurs, j’ai compris avec ma retraite de
jardinier en chef que je devrais me priver dorénavant de boutons de
manchettes!

A propos de jardins, je suis allé, huit jours de vacances improvisés en
Creuse, une nouvelle fois au pays de Gilles Clément, à Crozant en
visiter quelques uns… le pays de cocagne des jardins, l’immersion
délicieuse dans des havres artistiques et délicats, sans recherche de
grands effets, malgré un énorme travail presque invisible, tant au frôle
la perfection….. le naturel, le travail disparaît, on respire par tous
les sens sans plus aucun souci. Et on découvre énormément!

Des nouvelles de mon neveu qui m’attristent beaucoup. Certains sont nés
sous une étoile maléfique…. opéré en décembre d’un cancer du rein très
avancé, des métastases se sont déclarées sur les os, je passe les
détails…. C’est dur et difficile, douloureux pour lui. Il est
maintenant soigné par immunothérapie et habite chez ces parents car il
était à Alès dans un appartement insalubre loué par « marchand de
sommeil ». Situation douloureuse et rendue encore plus douloureuse par
une vielle histoire d’héritage pénible où mon frère révèle une fois de
plus en ce moment délicat une âme de rapiat tyrannique qui me démonte
littéralement. Cette mentalité est affreuse et bien loin de tout ce que
j’apprécie dans la vie. J’avoue que cela m’abat…. je pensais qu’avec le
temps et la sérénité de l’âge… mais non…. mon grand frère me jalouse
toujours comme quand je suis venu au monde… avec six ans de retard
…. je n’avais pourtant rien demandé ! Et j’ai persévéré. Méchant et stupide!

Parlons de votre livre, bien plus intéressant….. Un bel objectif
atteint, et pour moi une lecture émouvante en perspective. Bien sûr
j’irai le chercher, merci de me le garder bien au chaud, et bien
entendu, je vous réclamerai une dédicace. J’attends juste un peu que
mes petits enfants soient repartis et je viendrai vous voir, nous
pourrons discuter un peu, la dernière fois, c’était n peu court avec
cette distribution de tomates.

Et comment va votre  santé?

J’ai aussi visité Nohant, le domaine de Georges Sand et son parc, dans
le Berry tout proche, une sorte de pèlerinage… il faut l’avoir
vu… avoir reniflé cette ambiance où tant de choses ont mûri…. Le
beau parc, un peu restauré par Gilles Clément possède de très beaux
arbres, un Gingko et un sophora du japon magnifiques…. et partout de
petits commentaires et citations de notre amie Georges: je les ai
photographiés pour vous, les voici toutes, je pense qu’elles vous
parleront…. elles m’ont fait penser à vous…. Sans rire, Viviane vous
avez quelque chose de George.

Je vous embrasse, Serge

PS: je commence par une photo de « Victorine

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