La ruche

J’ai rencontré mon Merlin l’enchanteur de mari en allant acheter du matéruel nécessaire à l’apiculture dans un syndicat spécialisé dans ce domaine. Nous avons fait ensemble de l’apiculture.  J’ai écrit ce poème  pendant cette époque.

A Moudeyres* je m’en suis allé
Chercher de la paille pour tresser
Une ruche que la gent ailée
Va vite s’empresser d’occuper.

Mon métier c’est d’être apiculteur
Car avec le miel je fais mon beurre
Produit onctueux de mon labeur
Que je vends sur le marché à neuf heures.

C’est ce toit de seigle qui veille
Sur la santé de mes abeilles.
Vous ne trouverez pas son pareil
Enluminé comme du vermeil.

Il abrite les rayons dorés
De couvain et de nymphes habités
De cire et de pollen gonflés
De miel comme garde-manger.

De Moudeyres je suis revenu
Content de mon voyage et fourbu
Ployé sous le poids de mon fétu
Et de miel je me suis repu.

* Moudeyres : village altiligérien où les toits sont couverts de chaume et où on peut trouver de la paille de seigle.

Décembre 1994

 

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